Le skylab de Julie Delpy.
Film de vacances. A la fin des années 70, la grande famille se rassemble autour de l'anniversaire de la grand-mère pour une moment d'été dans la maison de Saint-Malo. On bouffe, on picole, on s'engueule, on engueule les mômes, et quand on a fini, on repicole et on s'embrasse. On a tous dans le cœur des vacances à Saint-Malo, et des parents en maillot qui dansent sur Luis Mariano.
Notre rédaction avait beaucoup apprécié Two Days in Paris, autre chronique familiale autobiographique de la même talentueuse réalisatrice, et attendait beaucoup de ce nouveau volet centré sur ses souvenirs d'enfance. Si les mêmes qualité d'écriture et de mise en scène sont bien au rendez-vous, il faut regretter malheureusement que tout ce talent soit dépensé au service d'un sujet plutôt creux. Malgré la grande justesse de la reconstitution historique, malgré des dialogues enlevés, on passe un peu tout le film à attendre qu'il démarre, qu'il se passe enfin quelque chose. La faute à la nécessaire multiplication des personnages de ce tableau de groupe. Aucune figure ne s'en détache particulièrement, aucune intrigue ne retient plus particulièrement l'attention, et on finit la projection presque gêné d'avoir été invité à déranger l'intimité d'une famille aussi banale.
Soulignons tout de même les francs sourires que nous aura arrachés Vincent Lacoste (Les beaux gosses) en adolescent aux prises avec ses afflux d'hormones et au peigne coincé dans le ceinturon.
Une explication sur le titre : le skylab était ce satellite en perdition qui avait vaguement menacé de s'écrabouiller sur la Bretagne en juillet 1979. Capillotracté.
Crash-test :
8 novembre 2011
Orbite familiale
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