Une vérité qui dérange. Dans une petite ville entièrement artificielle d'un futur très proche, un garçon part à la recherche d'un arbre véritable pour séduire son amoureuse. Chemin faisant, il va découvrir l'horrible vérité sur la disparition de la forêt, et ramener à la vie un étrange personnage légendaire moustachu qui parle pour les arbres, le Lorax.
Le message est simple : abattre les arbres, c'est mal, et quand on on aura coupé le dernier, eh bien y en aura plus. De façon tout aussi simpliste mais aussi efficace, le scénario met en lumière les vices intrinsèques du capitalisme qui conduisent à l'aberration écologique. Un propos d'autant plus louable que le film le met à la portée des plus petits. Mais le scénario, où le Lorax ne tient d'ailleurs pas le premier rôle, s'emberlificote dans des flash-backs qui vont et reviennent, et où on tend à perdre un peu de vue tant les personnages que leurs motivations.
Trop démonstratif dans ses intentions, le film n'a pas, pour le rendre mémorable, la ribambelle de petits personnages rigolos de Moi, moche et méchant du même réalisateur, ni la poésie loufoque de Horton qui était lui aussi tiré d'un livre de l'auteur jeunesse étasunien Dr Seuss, et tendrait à laisser, au moins la part adulte de son public, de bois.
Crash-test :
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