The Iceman d'Ariel Vromen.
Bourreau de travail. La carrière de Richard Kuklinski, tueur de la mafia du New Jersey, depuis les années 50 jusqu'à son arrestation en 1986, un brave père de famille, amoureux de sa femme, et qui se vanta d'avoir exécuté plus de cent personnes. Il gagna son surnom d'Iceman, l'homme de glace, pour son apparente absence d'états d'âme, et pour sa propension à congeler les corps afin de tromper la police sur la date du décès de ses victimes.
Tout est donc plus ou moins vrai, dans ce film tiré de faits authentiques, d'autant que le scénario est lui-même tiré du livre tiré des souvenirs du véritable tueur. Pour autant, malgré un effort stylistique indéniable, une reconstitution (notamment capillaire) au poil près des époques traversées, malgré une représentation justifiée et maîtrisée des violences décrites, malgré des acteurs tout à fait convaincants, Ray Liotta, Robert Davi, et surtout Michael Shannon dans le rôle-titre, le film ne décolle pas beaucoup plus haut que le film de gangsters moyen. La réalisation ne sait pas bien quoi faire de ce sujet, hormis répéter des scènes, des personnages et des atmosphères déjà vus mille fois dans d'autres films. Vromen s'égare notamment quand il veut mettre des images sur l'enfance difficile du héros. Tout à fait superflu.
Dommage, parce que la vie de Kuklinski appelait une réflexion autrement plus perturbante sur le monstre qui sommeille en chacun de nous, et sur une société intrinsèquement violente qui s'étonne régulièrement de ceux qu'elle produit.
Crash-test :
19 juin 2013
Le démon des glaces
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5 commentaires:
Pourquoi sa femme a t elle tué tous ces types ? (basse vengeance)
de qu'elles produit parles tu ?
Le film de décolle qui ?
Je me console en me disant qu'il y a au moins un lecteur qui me lit.
Ils sont tous sur Facebook ou Tweeter.
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