Amerrika de Sherien Dabis.
Falafel hors-sol. Une palestinienne divorcée quitte la Cisjordanie avec son fils adolescent et débarque chez sa sœur dans un bled de l'Illinois. Pile poil au début de la guerre d'Irak, le rêve américain prend vite des allures de cauchemar.
Le préambule, qui décrit avec une froideur désespérée les tracasseries et humiliations quotidiennes subies par les Palestiniens des territoires occupés, laisse augurer le meilleur. Malheureusement, dans sa description du traitement de pestiféré réservé aux Arabes par les Etats-Unis, tout devient beaucoup plus convenu et prévisible, avec l'énumération un peu laborieuse de toutes les embûches qui attendent les nouveaux arrivants : différences culturelles, barrière linguistique, racisme ordinaire, difficultés économiques. Ah la la, la vie n'est pas toujours facile, hein.
Coup de bol, la mère courage, par ailleurs particulièrement cruche, se lie avec le gentil proviseur juif du lycée de son fils. C'est carrément du cinéma contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples. Et la guerre, c'est tellement moche... Mais les meilleurs sentiments ne suffisent pas à faire le meilleur cinéma.
Crash-test :
25 juin 2009
Si c'est un rêve, je le saurai
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1 commentaire:
Finalement , on est toujours en capacité de nous entendre.
Serais tu aussi désabusé que moi sur ce coup là?
j'aime bien ton article une fois encore.
ça devient dur d'être agréablement séduit au ciné.
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