8 mars 2010

Logorama

La France qui gagne, ce n'est pas Domenech en Afrique du Sud, c'est un film français qui triomphe à la cérémonie hollywoodienne des Oscars® dans la catégorie court-métrage d'animation, au nez et à la barbe, tenez-vous bien, du dernier Wallace et Gromit, excusez du peu. On peut retrouver facilement ce Logorama de dix-sept minutes sur les habituelles plate-formes vidéo du net, comme par exemple ici, mais j'ai préféré vous soumettre en amuse-bouche ce petit reportage-interview bonus avec les créateurs du projet et quand même plein des incroyables images du film. C'est très intéressant.



Pendant ce temps-là, dans le combat des vrais films, c'est finalement les Démineurs (encore un excellent film que notre rédaction n'a pu voir que récemment en vidéo) de Kathryn Bigelow qui l'a emporté haut la main sur La flûte à six schtroumpfs de son ex James Cameron. Sûrement un effet collatéral de cette satanée journée internationale des droits de la femme.

6 commentaires:

Li-An a dit…

C'est juste un extrait qu'on voit là-bas. Tout ça me donne envie de boire du Coca en jetant un oeil sur mes messages sur mon IPod avant d'allumer ma Xbox.

Hobopok a dit…

Tu as tout compris.

Stéphane Bertaud a dit…

Le court-métrage dans son intégralité sur le lien suivant: http://www.mikrosimage.eu/realisations/logorama-remporte-oscar-2010-meilleur-court-metrage-danimation/

Jean-no a dit…

Super bien fichu Logorama, mais le caractère subversif de l'entreprise (que les auteurs n'affirment pas mais laissent dire à d'autres, de même qu'ils demandent à Youtube de virer la vidéo après avoir demandé à des amis de se charger de l'y mettre) me semble assez faible.

Hobopok a dit…

Tout le monde peut lire l'avis (très intéressant) du Dernier blog de Jean-No sur le sujet :

http://www.hyperbate.com/dernier/?p=9990

J'avoue que de savoir que les auteurs viennent de la publicité affadit passablement l'éventuelle subversion de l'exercice. Mais qu'il s'agisse de fascination, d'apologie ou de subversion, il faut reconnaître que le film techniquement brillant nous met un peu le nez dans notre caca de marketing environnant qui finit, comme le suggère Logorama, par composer l'essentiel de notre paysage. C'est déjà bien de le souligner.

l'inegalable vivie a dit…

anecdote pour jean No . Si je ne me trompe pas - je me méfie de moi même en ce moment- j'ai eu la surprise de voir récemment dans la bibliographie d'un TPE , un de vos articles cité en référence.
où va se loger la célébrité!

Bouversifiant, non?