Le premier qui l'a dit de Ferzan Özpetek.
Comédie familiale à voile et à toute vapeur. A Lecce, dans le sud de l'Italie, un fils revient de Rome pour prendre sa part dans la succession de la fabrique de pâtes familiale. Préférant la littérature à l'industrie, il est empêché par son frère de révéler son homosexualité, et doit finalement rester à l'usine mettre la main à la pâte. Turbulences, revirements, révélations, scènes de la vie de province, ainsi va la famille où il est difficile d'accepter chacun tel qu'il est.
Je ne sais pas s'il faut aller jusqu'à en référer aux plus riches heures de la comédie italienne, mais Özpetek, qui est turc, réussit un film à la fois classique, drôle et malin, où la question de l'homosexualité n'est que l'une des composantes d'une ambitieuse fresque familiale. Ça valait vraiment la peine de sortir du placard.
Crash-test :
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