Cloud Atlas d'Andy et Lana Wachowski et Tom Tykwer.
Gloubiboulga new age. A travers six époques du passé, du présent et du futur, six intrigues se répondent (ou pas) afin de dresser un tableau de la permanence des choses et des sentiments humains, de faire croire à un dessein immanent et à un destin pour l'humanité. Bref, c'est la charge de la brigade lourdingue.
Les frères Wachowski ont, dans le passé, signé de bons films, tels le thriller à rebondissements Bound ou la science-fiction paranoïaque Matrix, et de plus mauvais, comme les deux derniers opus de la saga Matrix, où déjà perçait une bonne dose de vanité remplie d'un vide sémantique sidérant. Désormais frère et sœur (l'un des deux a changé de sexe, sans amélioration notable du service artistique rendu), les Wachowski ont à nouveau franchi à grands pas la frontière qui sépare l'ambition de la prétention la plus prétentieuse, déclamant une philosophie de cour d'école emballée dans un désastre esthétique de première bourre. Il faut se fader une mise en scène grandiloquente, où les acteurs sont priés de cabotiner sous une myriade de déguisements ridicules, sans qu'on ne parvienne, au bout de deux pénibles heures quarante de récits embrumés, à distinguer autre chose qu'un vague propos déiste, et l'assurance, nouveauté éternellement périmée, pour ne pas dire rance, que l'amour triomphe de tout...
Mais alors, diront les retors, pareil navet king size, porté de surcroît par ses stars, Tom Hanks et Halle Berry en tête, a dû triompher aux Etats-Unis d'Amérique ? Eh bien non. Un bide total. C'est à désespérer d'Hollywood.
Crash-test :
23 avril 2013
Nuage de fumeux
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