Terminator renaissance de McG.
Catalogue pyrotechnique. Nouvel épisode de la bataille entre les machines et les hommes. Les machines ne gagnent pas. Les hommes ne perdent pas. Match très très nul.
Les avatars de la franchise hollywoodienne Terminator® se suivent et ne se ressemblent pas. Si je suis entré témérairement dans cette salle c'est que j'avais été assez amusé par le robot implacable en métal liquide du T2, mais là on recycle assez maladroitement l'esthétique hideuse des méchants robots à tête de mort du T1, un des plus pénibles moments des années 80 qui n'en ont pourtant pas manqué. C'est une succession quasi ininterrompue d'explosions, de poursuites, de fusillades, assaisonnement indigeste d'une philosophie post-adolescente de geek attardé, avec interrogations à deux brouzoufs sur la nature humaine et l'humanité des machines, d'une insondable et épuisante vacuité.
A noter que le gouverneur de Californie, par le truchement de son hologramme numérique, fait une apparition capillotractée et superfétatoire de quelques secondes, sans laquelle, se sont sans doute convaincus les producteurs, un Terminator ne serait pas un Terminator. Ne serait-il pas plutôt temps d'en terminer avec Terminator ?
Crash-test :
24 juin 2009
Machine qui crève
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3 commentaires:
Je redoute un peu ce film car depuis quelques années (Terminator 3, et surtout Sarah Connor Chronicles), tout l'humour qui caractérisait la franchise a l'air de s'être évaporé. Dans Sarah Connor Chronicles, on a même droit à des prêches religieux complètement idiots : les robots ne sont pas comme nous car ils n'ont pas d'âme, etc.
Il ne me sembla pas que le 1 soit très humoristique (en fait, je n'ai jamais dépassé le 1/4 d'heure de visionnage).
oui!
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