S'il fallait encore une preuve que la vidéo, loin de régler comme par magie tous les problèmes d'arbitrage du football, ne ferait que pervertir le sport au-delà du concevable, les récentes erreurs d'arbitrage notées lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud nous ont permis d'observer avec quel sérieux les images de télévision sont manipulées.
Voici, repris par le journal d'iTélé, un instantané de la vidéo qui fut diffusée sur les téléviseurs du monde entier, ainsi que sur les écrans géants du stade, immédiatement après le but, entaché d'un hors-jeu flagrant, et fort injustement validé par l'arbitre, marqué par l'Argentine (maillot rayé ciel et blanc) lors de son huitième de finale contre le Mexique.
Aux chiottes l'arbitre vidéo.
Alors là bravo. Les petits génies aux manettes dans leur car vidéo ont marqué la ligne du hors-jeu sur la position de l'ultime défenseur, et non pas, comme le veut la loi 11 du jeu de football, sur l'avant-dernier. Si les tenants, thuriféraires, et autres enragés croyants et pratiquants de l'arbitrage vidéo ne connaissent seulement pas les règles...
29 juin 2010
La preuve par l'image
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8 commentaires:
bien vu, mais je pense que le libre arbitre du 6ème arbitre (celui qui sera à l'écran) lui permettra d'avoir la même sagacité que toi quand il sera sollicité
L'occasion faisant le larron, je me moquais bon compte. Mais comme je ne suis pas du genre "un fait-divers, une loi", mes convictions n'ont pas changé d'un iota.
J'ai rêvé qu'on imposait les vuvuzelas pour les finales au Stade de France afin de couvrir les sifflets de la Marseillaise.
Je rappelle qu'il est interdit de siffler la Marseillaise que les joueurs ne chantent pas.
Moi, je milite, comme Platoche, pour deux arbitres de plus, un par surface de réparation. Le but de Lampard ne leur aurait pas échappé, et pour celui de Tevez susvisé, un petit coup d'oreillette avec le juge de touche lui aurait ouvert les yeux encombrés de peaux de banane... En plus, cela contribuerait à résorber le chômage, et je propose qu'on les paie avec les retenues de salaire (ou de prime si vous préférez) prises sur les grévistes aux petits pieds du dimanche 20 juin...
Voilà et en même temps, pour tous les hurlements entendus lors des erreurs d'arbitrage flagrantes, on n'a pas entendu le même concert de récriminations outragées lorsqu'un joueur uruguayen s'est pris pour un volleyeur, modifiant autrement plus sûrement l'issue d'un match, foulant aux pieds (aux mains ?), aussi bien la lettre que l'esprit des lois du jeu. Un candidat au trophée du fair-play, sans doute.
Tu n'es pas sans savoir, mon cher Hopobok, que nous vivons dans une société où, comme je te le disais tantôt, le crime paie. Suarez l'a bien compris, lui, et, prenant exemple sur Maradona (pas le petit gros barbu, celui d'avant...), sa main a envoyé la Céleste en demi-finale. Ceci dit, il a été puni, et il n'a pu la jouer, cette demi-finale. Et le Ghana s'est fait enthomologiquement intrusiver, comme l'Irlande avant lui!
Un essaim de mouches.
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