Shadow Dancer de James Marsh.
Guère de l'ombre. En Irlande du Nord, une militante de l'IRA (Armée républicaine irlandaise) est retrournée par le MI5 (le contre-espionnage britannique) pour infiltrer un réseau de combattants armés et trahir sa propre famille. Ça ne risque pas de finir bien.
La bande annonce, astucieuse et remarquablement faite, laissait espérer un bon thriller politique, il n'en est malheureusement rien. Sur un sujet battu et rebattu, Marsh n'a aucun point de vue nouveau, hormis de vagues prétentions esthétiques qui encombrent son film. Il enfile les clichés et les dialogues surfaits, en croyant créer de la tension, mais en ne provoquant que l'ennui. On ne croit pas aux personnages, on finit par se fiche de ce qui leur arrive, et d'ailleurs tant mieux car il ne se passe quasiment rien jusqu'à la dernière image, supposée surprendre, mais qui ne fait que signaler la fin de la sieste.
Crash-test :
7 mai 2013
Ah ça IRA (ou pas)
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2 commentaires:
Je te conseille d'éviter "Mug" et "le temps de l'aventure".
Je le note, mais tu ne voulais pas plutôt écrire Mud, encensé par la critique ? Et sinon pour l'autre je n'ai jamais été passionné par les films d"adultère.
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