Vicky, Cristina, Barcelona de Woody Allen.
Yé t'aime, moi non plous. Un triangle amoureux devient vite rectangulaire puis quasi pentagonal au verso de cette carte postale aux couleurs chaudes que Woody Allen nous envoie de Barcelone, le cachet de la poste faisant foi.
Deux jeunes et sémillantes touristes américaines, dont une en passe de se marier, tombent successivement sous le charme d'un peintre catalan poursuivi par sa sanguine ex-femme. La passion peut-elle primer sur toute autre considération ? Au bout du compte, Woody Allen essaie de mettre en évidence la difficulté de trouver en soi des réponses à l'heure de faire des choix qui engagent toute une vie.
Oui, bon. C'est bien mignon, mais c'est tout de même un peu court, un peu creux, et on a connu Woody plus profond et mieux inspiré, même s'il n'y a rien à redire sur la forme, à la fois crue et romanesque. Rien de bien nouveau sous le soleil de Barcelone.
Crash-test :
14 octobre 2008
Salades catalanes
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
5 commentaires:
J'étais en train de me dire qu'Igor était très gentil dans ses notes en ce moment et il dégomme à moitié un excellent opus de Woody Allen. Scrogneugneu, il y a un scénario magnifique ici avec un travail sur les trois personnages féminins incroyables d'équilibre. Et le thème de l'insatisfaction est particulièrement bien venu. L'interprétation est magnifique et l'ensemble hautement réjouissant. Va remettre ta robe pailletée et chante nous "Mama mia"... :-))
Ze ouineur texi tôle !
Incroyable, voilà que je comprends le suèdois !
Quoi ? Woody Allen est suédois ?
Pneumatique mais soporifique.
Enregistrer un commentaire