Tulpan de Sergei Dvortsevoy.
Un mouton, deux moutons, trois moutons... Un berger kazakh, démobilisé de la marine russe, rejoint sa steppe natale, voudrait se marier pour avoir ses moutons à lui. Voilà, je crois que j'ai à peu près tout résumé de ce puissant soporifique élaboré en Asie centrale.
Notez bien que vu que je me suis endormi en sursaut à mi-film, j'ai peut-être raté la scène où les extra-terrestres débarquent dans la yourte, enlèvent le chameau, rasent Almaty, sont pris en chasse lors d'une course-poursuite effrénée ponctuée de violentes fusillades, qui se termine par une spectaculaire cascade d'explosions, avant que le héros n'offre un cocktail secoué et non remué à la ravissante espionne. On ne saura jamais, car quand je suis revenu à moi, le berger pratiquait un interminable bouche-à-bouche sur un agneau nouveau-né, et on n'a toujours pas aperçu jusqu'à la bienvenue fin de la dernière bobine la moindre trace de la jeune fille qui a donné son nom à ce film surréalistement post-soviétique.
Bref, c'est le Kazakhstan selon Borat mais pour de vrai.
Crash-test :
11 mars 2009
Leçon cinématographique sur l'oviculture pour profit glorieuse nation Kazakhstan
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
une vraie déception , donc .
moi , ma plus grande deception cinématographique avec coussinou , c'est "tu mi turbi"? il y avait aussi des bergers et des moutons...
la pastoralité biblique n'est plus ce qu'elle etait ..
Enregistrer un commentaire