11 mars 2009

Leçon cinématographique sur l'oviculture pour profit glorieuse nation Kazakhstan

Tulpan de Sergei Dvortsevoy.

Un mouton, deux moutons, trois moutons... Un berger kazakh, démobilisé de la marine russe, rejoint sa steppe natale, voudrait se marier pour avoir ses moutons à lui. Voilà, je crois que j'ai à peu près tout résumé de ce puissant soporifique élaboré en Asie centrale.

Notez bien que vu que je me suis endormi en sursaut à mi-film, j'ai peut-être raté la scène où les extra-terrestres débarquent dans la yourte, enlèvent le chameau, rasent Almaty, sont pris en chasse lors d'une course-poursuite effrénée ponctuée de violentes fusillades, qui se termine par une spectaculaire cascade d'explosions, avant que le héros n'offre un cocktail secoué et non remué à la ravissante espionne. On ne saura jamais, car quand je suis revenu à moi, le berger pratiquait un interminable bouche-à-bouche sur un agneau nouveau-né, et on n'a toujours pas aperçu jusqu'à la bienvenue fin de la dernière bobine la moindre trace de la jeune fille qui a donné son nom à ce film surréalistement post-soviétique.

Bref, c'est le Kazakhstan selon Borat mais pour de vrai.

Crash-test :

1 commentaire:

l'inegalable vivie a dit…

une vraie déception , donc .
moi , ma plus grande deception cinématographique avec coussinou , c'est "tu mi turbi"? il y avait aussi des bergers et des moutons...

la pastoralité biblique n'est plus ce qu'elle etait ..