6 février 2011

Chocolats

Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris.

Deux timides maladifs, l'un patron de chocolaterie, l'autre chocolatière, surmontent leurs peurs pour s'apprivoiser et s'aimer, et par dessus le marché sauvent leur entreprise de la faillite

Voilà encore un exemple de film sous-budgeté, sous-produit, qui aurait pu être un mauvais téléfilm et se retrouve sur nos écrans sous la forme d'un mauvais film de cinéma en attendant de devenir un objet de consommation télévisuelle familiale.

C'est pas que le sujet des deux timides n'aurait pas pu être intéressant, mais franchement le scénario aurait dû choisir entre l'histoire personnelle et celle de la chocolaterie en difficulté, encore que les deux intrigues n'auraient pas forcément eu beaucoup plus d'intérêt séparément qu'elles n'en ont en se côtoyant ainsi. Le problème, c'est que le film repose sur ses deux acteurs principaux, notamment Poelvoorde étonnant de retenue, et puis c'est tout. Scénario indigent, personnages secondaires oubliés, dialogues maladroits, montage convenu, scènes de comédie massacrées par un découpage excessif, musique grossière... voilà qui gâche un peu la ganache.

Crash-test :

2 commentaires:

Caro la Télégraphiste a dit…

Entièrement d'accord. Le couple Poolvoerde/Caré fonctionnait bien mieux dans le film d'Anne Fontaine (dont j'ai mangé le nom). Dommage qu'on ai sélectionné ce rôle de la comédienne pour les Césars. Elle mérite mieux.

Hobopok a dit…

C'est pas le meilleur Carré non plus, c'est sûr.