Un mariage de rêve de Stephan Elliott.
Au lendemain de la première guerre mondiale, un fils de la bourgeoisie terrienne anglaise ramène sa nouvelle jeune épouse américaine dans l'ancestral manoir du domaine familial. Le moins qu'on puisse dire est que la belle-mère n'apprécie guère sa bru et ne ménage pas sa peine pour le lui faire savoir.
Adaptation laborieuse d'une pièce de Noel Coward, on voit là une tentative de traiter peut-être trop de thèmes à la fois. La fin d'une époque, l'hypocrisie sociale, le choc des cultures américaine et européenne, quelques variations sur l'amour, la guerre, le sens de la vie, n'en jetez plus, autant d'idées lancées en l'air dont aucune ne semble retomber à sa place, le mince sujet restant noyé sous des répliques se voulant fines et spirituelles mais s'enchaînant trop vite pour qu'aucune ne marque vraiment. On perd vite tout intérêt pour la quasi totalité des personnages, et on ne sursaute guère à la révélation d'une poignée de secrets de famille à deux pence. Une approche trop littéraire qui fait l'impasse sur les quelques bonnes idées visuelles cachées dans le scénario. Ajoutez à cela des mouvements de caméra qui semblent aléatoires, un montage parfois abscons...
Ne surnagent finalement que Kristin Scott-Thomas qui fait ce qu'elle peut au milieu de ce pataquès, et la ravissante Jessica Biel, qui n'est peut-être pas aussi bonne actrice mais est au moins diablement jolie à regarder. C'est déjà ça.
Crash-test :
17 mai 2009
La belle-mère de toutes les batailles
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1 commentaire:
ok , 2 etoiles pour la dame; j'aime bien kritin scott- Thomas habituellement ..
je n'ai pas encore été présentée à l'autre.
ps : ça m'amuse toujours de te voir publier ton billet d'entrée de cinéma , histoire de montrer que toi , tu respectes les droits d'auteurs. et ceci avant la loi "scélérate."
quel bon citoyen tu fais .
j'ai vu , en famille , famille oblige " anges et démons" . Mis a part quelques petites révisions vite fait sur les traditions pontificales (pour ado boutonneux qui n'ont guère suivi en histoire), et le Bernin , y a pas de quoi imiter ste Thérèse en extase.
Même si il y a une belle italienne , pour rester dans le ton du jour.
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