Je l'aimais de Zabou Breitman.
Mélo enfumé. Un vieux bonhomme recueille pour quelques jours sa belle-fille éplorée que le fils et mari vient de larguer sans crier gare. Pour remonter le moral de la jeune femme bafouée, le beau-père entreprend de nous raconter l'amour de sa vie, brève passion adultérine hôtelière à laquelle il a finalement renoncé à l'insu de son plein gré.
C'est pas que ce soit mal joué (Daniel Auteuil et Marie-Josée Croze en tourtereaux qui roucoulent gaiement), c'est pas que ce soit mal écrit (adaptation d'un roman d'Anna Gavalda que je n'ai bien sûr pas lu), c'est pas que ce soit franchement mal mis en images, mais c'est juste que quand on filme banalement une histoire d'une éreintante banalité, curieusement le résultat n'est pas follement intéressant. Il ne suffit pas de choisir Hong-Kong comme toile de fond d'une bluette pour midinettes sophistiquées pour s'improviser Wong Kar Wai.
Dernier détail agaçant : une grande marque de cigarettes a réussi à placer un paquet dans quasiment chaque plan. Et ça clope, et ça clope. Y compris dans des locaux professionnels en France dans des scènes dont on ne sait pas il elles sont antérieures au 1er janvier 2008, y compris dans le nez d'enfants en bas âge. Bravo. Bel exemple.
Crash-test :
19 mai 2009
Vestiges de l'amour
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7 commentaires:
Te rends-tu compte de l'influence néfaste que peuvent avoir tes propos imbéciles sur le chiffre d'affaire de l'industrie cigarettière (cf Scientist of America), des laboratoires pharmaceutiques ou bien des professionnels de santé ?
Il ne faudra pas s'étonner quand les radiologues se remettront à faire grève comme l'autre jour pour défendre leur pouvoir d'achat chez Mercedes si l'on continue à lire de telles sornettes.
Comme on me le demandait l'autre soir : "Après tout, qu'en sais-tu si le tabac est mauvais pour les nourrissons, hein ?"
Je suis déçu.
Putain, tu as quand-même sacrément le sens du titre, mon salaud.
A la réflexion , je suis pas sûr que les scènes de tabagie professionnelle ne soient pas un flash-back sur une époque plus permissive. Enorme ficelle...
je n'aime pas A.Gavalda. Et pour moi si le film est d'une "éreintante banalité" , c'est sans doute parce que c'est le fond de commerce de cette écriture , à peine motivante pour de petits collégiens boutonneux. Je trouve tous ces petites intrigues parfaitement mièvres et molles.
En partant de ça , il n'est pas évident de transformer tout en or.
Je me disais bien, aussi...
C'est dur de produire un film de nos jours... Tu imagines une marque de moulins à vent qui financerait une production en imposant que tout le monde passe son temps avec un moulin à vent dans la bouche ? Soyons sérieux.
Tati, je te vois !
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