Deux jours à tuer de Jean Becker.
Mélodrame ridicule. On va tous mourir. Visitez l'Irlande. Albert Dupontel, en roue libre, est ce cadre dynamique qui à l'avènement de ses quarante-deux ans semble faire une crise d'adolescence terrible et envoie tout péter violemment. Ouais euh, t'façon, mon job il est nul, ma famille elle est nulle, pis ma vie elle est nulle. Dialogues débités au mètre de niaiserie. Un peu ridicule, croit-on alors.
Mais Jean Becker nous mène en bateau. En ferry, très exactement, pour l'Irlande, où notre héros retrouve son père (on l'imagine écrivain planqué là-bas pour éviter l'imposition des droits d'auteur...). Et en fait c'était pas du tout la crise d'adolescence que l'on croyait. C'est autre chose. Mais c'est un peu ridicule quand même. Enfin, du mélo aux ficelles grosses comme les câbles d'amarrage du Cherbourg-Cork... Les meilleurs moments arrivent quand les dialogues s'arrêtent enfin et que le père et le fils se regardent en chiens de faïence.
Je confonds toujours un peu Jean Becker (L'été meurtrier) et son papa Jacques Becker (Casque d'or), mais on finit par douter des gènes cinématographiques du premier. Doute qui nous étreint dès la première scène de confrontation, interminable et clichetonneuse et mal fichue, entre le héros et l'épouse.
Crash-test :
1 mai 2008
L'amer d'Irlande
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1 commentaire:
Bon, Ok et merci .. c'est pas très encourageant tout ça ..
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