Selon l'adage, né à Ménilmontant en 2002, le seul bon rappeur est un rappeur mort. Je suis heureux de signer par la présente l'acte de décès de la rappeuse Queen Latifah, et d'enregistrer dans le même mouvement et avec le même enthousiasme la naissance de la nouvelle Queen Latifah, transfigurée en crouneuse post-moderne. Pas une personnalité antipathique au demeurant, qui en parallèle de graver son flot, a fait une semi carrière dans le cinéma. Et là tout d'un coup, pouf, révélation, changement de cap, virage de bord, oubliés les boîtes à rythmes et le gangsta rap, elle se refait une virginité jazzy avec tout d'abord The Dan Owens Album en 2004, puis récidive en 2007 avec Trav'lin Light, titre qu'on est en droit de trouver cocasse étant donné l'assiduité de la demoiselle chez WeightWatchers®. Quand on entend ça, on ne peut pas encore désespérer de convertir Diam's à Françoise Hardy. Musicalement, je veux dire.
Et voilà, encore une meuf qui chante. Bon, vu la qualité de ses interprétations, on lui pardonne de bon cœur ses années hip-hop (achipé, achopé). Je tiens à préciser cette fois que je n'en suis pas secrètement amoureux, ma femme est encore jalouse de Lisa Ono.
18 mai 2008
God Save the Queen
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire