La nouvelle vie de Monsieur Horten de Bent Hamer.
Terminus ferroviaire. Un conducteur de train célibataire prend sa retraite, et son train-train (ha ha ha, train-train, vous saisissez ?) bien ordonné déraille (ha ha ha...) progressivement, ébranlé par une série d'incidents mineurs mais insolites qui l'amènent à réfléchir sur le sens de la vie, l'importance du saut à skis, et la longueur des tunnels de chemin de fer.
Que ceux qui n'ont jamais vu un film norvégien me jettent la première pierre ! Lancée comme un défi, cette phrase sert généralement de bref prélude à la subséquente lapidation de son auteur.
Et pour ma part j'avais déjà vu un film du même Bent Hamer, pas mal du tout, Kitchen Stories. Si on retrouve ici un style formel d'une grande beauté et surtout d'une grande intelligence, avec des dialogues minimalistes, on reste un peu sur sa faim en espérant que le scénario, empreint d'ironie froide et de loufoquerie glacée, va nous mener quelque part. Mais il faut bien avouer qu'à force de minimalisme, on frise le pas grand chose, et que le style n'évite pas quelques longueurs.
On apprend en tout cas que peu de lieux publics semblent gardés, ou même fermés à clé, la nuit, à Oslo. Piscines, saunas, hangars de locomotives, marinas. Bon à savoir pour vos prochaines vacances.
Crash-test :
21 juin 2008
La retraite de Norvège
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1 commentaire:
excellente critique , ramassée et efficace.
Rare film norvégien à franchir les frontières?
on te sent plus intéressé que séduit .
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