Juno de Jason Reitman.
Bluette prénatale dans l'air du temps. Juno a 16 ans, elle découvre qu'elle est en cloque, hésite à avorter, oh puis non, finalement, elle va donner le moutard à adopter. Sa famille recomposée est vachement compréhensive, sa meilleure copine pom-pom girl est vachement compréhensive, son petit copain est vachement compréhensif (en fait il est un peu niais mais vachement compréhensif quand même) et grâce à eux elle va pouvoir surmonter ces temps difficiles, et à la fin, elle trouve l'amour.
Avec ses airs faussement "cinéma indépendant", il paraît que le film marche pas mal. Mais on est à des lieues de la description d'une Amérique déjantée comme dans Little Miss Sunshine. Seuls l'actrice principale, Ellen Page, qui compose un personnage en léger décalage, et des dialogues finement ciselés, parviennent à nous faire oublier un peu la vacuité du scénario. Beaucoup de conformisme au final pour un film qui prétendait à mettre en scène les nouveaux comportements sociétaux américains.
Crash-test :
22 avril 2008
Un polichinelle dans le tiroir
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3 commentaires:
Et là.
http://www.citycampus.fr/news/films/juno-de-jason-reitman/44341
Ah bé ouais c'est presque pareil que moi sauf que Liberty bell (!) c'est pas son petit frère mais sa petite sœur, ou alors elle a un petit frère qui fait de la dans en tutu rose. Faut quand même voir les films un peu aussi...
Alors là , on te sent vachement séduit et acquis à l'œuvre, tu vois. ça doit plutôt être un truc destiné à un public peu expérimenté ou peu exigent de jeunes ados, non?
je suis sûre que ça plaira bien à ma fille, qui est vachement " compréhensive " sur ce genre de truc, vieux comme le monde , mais de son âge.
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