Et à propos d'Harold Lloyd, ce bouquin incroyable, Harold Lloyd's Hollywood Nudes in 3D. Oui oui il s'agit bien du même, la star binoclarde du cinéma muet des années 20, qui après une carrière prolifique comme acteur, ayant amassé plus de dollars que Charlie Chaplin dans le même temps, goûta aux plaisirs simples d'une retraite bien méritée dans sa somptueuse villa de Beverly Hills.
Travaillé, sans doute, par le démon de midi, il s'offrit alors une seconde vie dans la peau d'un vieux cochon milliardaire, prétextant d'une passion ravageuse pour la photo en stéréoscopie 3D afin d'attirer au bord de sa piscine toutes les nymphettes les plus en vue du tout Hollywood, de préférence en tenue légère. Bettie Page, Marilyn Monroe, Jayne Mansfield, plus d'une centaine de milliers de clichés en tout, de la fin des années 40 au début des années 60, qui nous renvoient à une époque où la chirurgie esthétique n'avait pas encore remodelé de fond en comble le profil géologique de la Californie plus sûrement qu'une secousse tellurique.
Jayne par Harold.
Marilyn par Harold.
Bettie par Harold.
Jusqu'ici, me dira-t-on, rien que de très classique, mais c'est pas tout. Le livre est accompagné d'une paire de lunettes stéréoscopiques (cocassement inspirées des fameuses lunettes cerclées de l'acteur/photographe) qui doivent révéler le relief des photos imprimées avec une superposition légèrement décalée de rouge et de bleu (mais en couleurs quand même, c'est magique).
Malheureusement, ma vue déclinante de vieux cochon quadragénaire m'empêche de profiter pleinement de l'effet relief, qui n'est plus que semi-saisissant, et me décourage de coller les pages en lisant d'une seule main. Sans compter que l'âge des photos (ou serait-ce le mien ?) a un tantinet patiné ce qu'il a pu y avoir d'émoustillant.
Si toi aussi, tu possèdes une paire de lunettes stéréoscopiques chez toi, chausse-les à ton tour pour apprécier tout le relief des photos suivantes :
A la tienne, Etienne !
Il fait drôlement chaud, hein, Gisèle !
Bon sang, où j'ai fourré les clés de la camionnette ?
Est-ce que je peux revoir la première paire ?
Père Noël ! Pas si vite !
Faut avouer qu'avec ou sans lunettes, ça finit par faire mal aux yeux. Mais si la caution artistique de ces clichés parfaitement périssables fait long feu, il reste tout de même un esprit qui se rapproche d'une définition même du kitsch. Et puis ouais, ça fait quand même une bien chouette collection de sacrées jolies petites pépées.
17 mars 2008
Monte là-dessus
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
8 commentaires:
ah tout de même un peu de cul !
Ça ne va pas se passer comme ça !
un article d'une grande honnêteté intellectuelle . Il faut le dire.
j'vais dire à coussinou qu'il a bien tort de ne pas passer plus souvent.
C'est un vieux truc de marketing : un bout de fesse, et tout de suite les vbentes s'affolent. Ça fait partie du plan de relance du titre.
Mais c'est qu'il y en a des nouvelles, par rapport à hier au soir!
Mais quelle créativité.
Riton , ayant promis de venir, j'espère qu'il ne va pas tomber directement sur " la politique de relance du titre", sinon il va me dire que j'ai un tantinet menti sur le produit médiatique.
"La fesse , la fesse ", y a tout de même un coté boucherie..
Parfois même un peu "rafistolé" dans le genre du propos de la semaine dernière.Tout ça n'est pas de première fraicheur.
la Betty, particulièrement laisse un léger malaise quand on la regarde , non?
Finalement , c'est la mère Noel qui a ma préférence . Et toi?
Enfin , moi , j'en parle certainement plus librement que toi, peut être.
Ah la la Vivie... mais non ce n'est pas sale.. ton corps changen voilà tout. Tu n'est pas une souillure, tu le sais bien !
ah , t'es dur avec moi, là ; j'avais oublié " le mythe" de la souillure . ça ne me rajeunit pas, mon bon monsieur;
semblerait tu dire dire que je sors tout juste de l'adolescence?
c'est comme ça que je le prends ,bien sûr.
n'empèche que les autres vont se poser des questions maintenant..
Le "mythe" ? Alors ça c'est la meilleure !
Enregistrer un commentaire